Dans cette photo ce que j'aime c'est les différentes textures qu'on y retrouve, et la douceur qui s'en dégage.
Ses cheveux, sa peau, et même son manteau semblent doux, probablement grâce à la douce lumière d'hiver qu'il y avait à ce moment là. Le fond, lui, est presque uni. Mais on distingue quand même qu'il s'agit d'eau, grâce à de petites variations et un léger dégradé. Tout en étant assez flou pour lui aussi sembler doux, presque comme du coton.
Enfin, la pose est naturelle, elle semble comme perdue dans ses pensées, le regard dans le flou...
Cette photo est un œuvre d'art de Kiasma, le musée d'arts modernes de Helsinki ("Wall Street", de Tuomas A. Laitinen). Elle est composée d'une grille de croix et de ronds en néons, qui s'allument tous de manière aléatoire. Les lumières sont contrôlées par le panneau de commande visible à gauche.
J'aime le coté minimaliste de cette photo, et sa composition.. Presque symétrique. La grille lumineuse est centrée, mais le panneau de contrôle à gauche vient casser la symétrie parfaite entre la partie droite et gauche. La lumière aussi est intéressante, puisque la pièce n'est éclairée que par les néons de la grille, esquissant à peine les arêtes du mur.
Cette œuvre ne me parle pas spécialement en tant qu'œuvre d'art (contrairement à d'autres), je ne suis pas vraiment sensible au message qu'elle communique. Mais dans cette photo, je l'aime beaucoup.
C'est assez peu courant que le sujet d'un portrait soit.. Les jambes du modèle !
Pourtant ici c'est vraiment ce sur quoi on se focalise: les jambes et surtout les collants rouges. Ils contrastent avec l'arrière plan, plutôt vert/marron, et font ressortir la courbe des jambes. Cette courbure apparaît notamment grâce à la "pose", où la modèle plie la jambe de devant en étant dans une position un peu étrange. "Pose" est entre guillemets ici parce que ce n'est pas vraiment une photo posée, c'est plus une photo "volée", pendant une séance photo, pendant qu'elle remettait son collant. Ce sont souvent ces photos, entre deux photos posées, qui sont au final les plus naturelles.
Prendre des enfants en photo, c'est difficile, ils bougent tout le temps, courent partout, il faut se baisser pour être à leur niveau... Quand ils dorment c'est beaucoup plus simple !
Cette photo capture bien ce moment d'intimité: un enfant endormi sur sa mère pendant une interminable fête de famille. Le flou les isole, et donne l'impression qu'ils sont seuls au monde alors que les gens autour, flous, les ignorent.
J'ai exposé cette photo à ma seconde exposition, en 2012, et je l'ai ensuite offerte à la cousine de ma mère, qui est la maman de la photo.
Les musées d'art moderne sont mes endroits préférés pour faire de la photo d'architecture. Ils ont en général une architecture très moderne et surtout très "photogénique".
Celle-ci a été prise à Kiasma, le musée d'art moderne de Helsinki. J'ai vraiment adoré ce musée, et j'ai eu l'impression que les 3h que j'y ai passé n'étaient pas suffisantes. Bien sûr le bâtiment est joli, mais j'ai aussi vraiment aimé les différentes expositions qui s'y tenaient.
Maintenant la photo en elle même. Les dégradés de gris produits par les murs blancs permettent de délimiter des lignes très précises. J'aime beaucoup toutes ces courbes qui s'entrelacent et qui se démarquent des autres lignes, droites. Elles focalisent également l'attention sur plusieurs points de l'image, sans qu'ils soient vraiment net, tout en donnant une perspective étrange à l'image, comme si elle était déformée, que ces lignes auraient dû être droites.
On a beau dire qu'on peut réussir une photo quel que soit le sujet ou le matériel dont on dispose, il faut quand même dire que ça peut pas mal faciliter les choses.
Pour commencer, la modèle a été spécialement bien pendant cette séance: difficile de faire une photo d'elle qui ne soit pas jolie. Ça a donné lieu une séance avec plus de photos réussies que jamais.
Ensuite, c'était ma première séance avec mon nouveau joujou à portrait: un 85mm f/1.8. Sans entrer dans les détails, cet objectif est ce qui permet ce joli flou d'arrière plan. La très petite zone de netteté (même ses cheveux sont déjà flous !) permet de concentrer l'attention sur le visage du modèle, et même plus précisément sur ses yeux. Il permet également de profiter du fond différemment que s'il était net: plutôt que rempli de nombreux détails qui attirent le regard, il se transforme en cercles colorés qui viennent mettre en valeur le modèle. Je dois dire que sur ce point là ce nouvel objectif est dingue. J'ai hâte de faire plus de photos avec pour voir de quoi il est capable.
Et enfin, avec une belle lumière de fin de journée hivernale, on a tous les ingrédients pour faire une photo réussie !
Avec ces petits airs de rizière, cette photo a été prise pendant mon séjour en Finlande, à Helsinki. Ce séjour a été pour moi un vrai apprentissage de la photo de paysage, puisque je n'y avais jamais vraiment touché avant. La Finlande est plutôt bien fournie en joli paysages, c'est difficile de ne pas avoir envie de les photographier. Mais c'est très difficile de faire plus qu'une simple photo souvenir !
C'est est un de mes premiers paysage que je considère comme vraiment réussi. Il y a des contrastes, une matières sympa dans la végétation. Et surtout, le plus important et le plus dur à obtenir avec des paysages: il y a un sujet. Ou du moins, un point qui attire l'attention, un endroit vers lequel le regard est attiré. Ici, ce sont les arbres au fond: il sont plus sombres que le reste de la photo et la perspective du chemin amène naturellement le regard vers eux.
Je n'ai pas grand chose d'autre à dire sur cette photo, si ce n'est de vous inviter à prendre le temps de la regarder, je pense que les photos de paysage sont celles qui méritent le plus qu'on les regarde un peu plus longtemps que quelques secondes.
Cette araignée semble énorme, alors qu'elle était en fait minuscule !
J'ai remarqué cette araignée au milieu de sa toile assez rapidement, puisqu'à ce moment là je cherchais activement des sujets à photographier avec mon objectif macro tout fraîchement acheté ! Le problème était que je ne voulais que l'araignée et sa toile soient visibles sur la photo, puisque par chance elle était placée exactement au centre de celle-ci. J'ai donc attendu qu'un rayon de soleil vienne se placer sur la toile pour la souligner. Je me suis ensuite mis à contre-jour pour que la toile soit le plus visible possible, et j'ai essayé des dizaines d'angles différents jusqu'à en trouver un qui place l'araignée dans une zone sombre de l'arrière plan, pour que les fins fils blancs ressortent encore plus. Cet arrière plan vert contraste également bien avec l'araignée, qui est elle dans les tons jaunes-oranges.
Mon seul petit bémol avec cette photo est le fil multicolore qui part vers la droite. D'un coté il amène le regard sur l'araignée, ce qui est bien. Mais d'un autre, toutes ces couleurs attirent l'attention sur le fil en lui-même, ce qui est moins bien. Mais bon, la photo est comme ça, et elle fonctionne quand même plutôt bien dans l'ensemble !
Prendre des photos en étant dans une voiture en mouvement est assez difficile: il y a toujours un reflet dans la vitre, c'est parfois dur d'obtenir quelque chose de net, ... Mais ça n'est pas impossible, et ça occupe pendant les longs trajets.
Vous l'aurez compris, cette photo a été faite en voiture. Ce qui est amusant à propos de cette photo c'est la passion des stop à l'endroit où elle a été faite. Il y en a partout ! L'intersection indiqué par ce panneau possède deux stops (sur les trois routes). Mieux, l'intersection précédente a cinq stops ! Sur les... cinq route du croisement ! Dans ce cas là qu'est ce qu'il se passe quand cinq voitures arrivent en même temps ? Priorité à droite ? Personne ne démarre et le voitures restent bloquées à jamais ? En tout cas cet endroit m'a toujours beaucoup fait rire.
J'aime bien l'alignement que forment les poteaux, ainsi que l'insistance sur le mot "stop", qui apparaît trois fois. Les contrastes très poussés font ressortir les lignes du trottoir, les flaques d'eau, ainsi que la fine bruine qui tombait ce jour là, donnant une atmosphère grise très particulière à la photo.
Cette photo est une des première que j'ai faite en format carré. Pourquoi est-ce important ? Avec un appareil 24x36 (reflex) ou 4/3 (compact, ...), c'est un format qui ne vient pas naturellement, il faut faire le choix de recadrer sa photo en un carré plutôt que de laisser le format d'origine. Ici je l'ai fait afin de placer le modèle au tiers de la photo pour respecter la fameuse règle du tiers, à laquelle j'étais très attaché à l'époque. La photo initiale montrait entièrement l'ellipse métallique, et plaçait donc le modèle au centre de l'image. Je pense qu'aujourd'hui j'ai beaucoup moins de difficulté à avoir un sujet totalement centré, je n'aurais donc peut être même pas pensé à ce recadrage carré.. Ce qui aurait été dommage, à y réfléchir ! En effet il apporte un dynamisme à la photo, et je trouve que le fait de couper la courbe en métal renforce l'opposition ronde de la sculpture et le carré droit du cadrage.
Le fait que le modèle ne se retourne pas mais penche la tête en arrière est aussi intéressant, et ça lui fait un visage très différent de celui que je connais, je la reconnaît à peine sur cette photo ! Et comme souvent, les grands contrastes du noir et blanc me plaisent beaucoup, et avec sa peau (et ses cheveux !) claire, elle ressort bien sur ce fond sombre, dont l'arrondi et les nuances concentrent l'attention sur elle.
Pour ceux que ça intéresse, la photo a été faite sur le bord de Seine, au musée de la sculpture en plein air de Paris (dans une des sculptures d'ailleurs). C'est assez sympa pour faire des photos si vous avez l'occasion de passer par là.