Etienne Moutot - Portfolio

Pour terminer ce dimanche en musique, je vous propose un photo de Louis en pleine action, pendant un concert de l’orchestre symphonique des grandes écoles de Lyon.

Ce n'est peut être pas la photo de l'année, mais j'aime beaucoup la lumière violette qui vient de derrière, et qui souligne le mouvement, bien que figé par la photo. La lumière blanche, elle, est présente uniquement sur le visage et le violon, ce qui attire évidemment l'attention dessus, et fait ressortir toutes les nuances de couleurs du bois.

Retour aux portraits, aujourd'hui voici le résultat d'un séance studio avec Sarah ! Les paysages ça va bien quelques jours mais après il faut redevenir sérieux.

Je trouve ce portrait captivant, mais je ne sais pas trop pourquoi. J'ai beau regarder partout, mon attention finit toujours par se bloquer sur ce regard par dessus l'épaule.

Je ne me trouve pas doué en studio en général, mais pour une fois je suis assez content de ma lumière: le fait qu'il y ait ces deux couleurs de lumière donne beaucoup de relief à la photo, et surtout à son visage.
Il faut quand même dire que c'est un peu un coup de chance, puisque pour cette photo j'avais éteint le spot principal de la séance (puisque c'était la fin), ce qui m'a fait me rendre compte que c'était en fait bien mieux sans...

Terminons cette série de l'Ain avec un paysage.. En portrait !

Avec cette vue plongeante sur la vallée, on a la meilleure illustration possible de ce que j'expliquais il y a quelques jours: le rayon de soleil entre les nuages. Ici même le ciel me demandait de prendre cette photo, avec ce rayon lumineux focalisé exactement sur cette ferme. C'est assez magique pour rendre la photo dynamique.

Notez qu'en haut le ciel semble trop clair, alors que dans la réflexion de la rivière, le détail des nuages est parfaitement visible. J'aime beaucoup cette réflexion, qui du relief à la rivière, ça devient un élément fort de l'image, alors qu'une couleur plus unie aurait pu en faire un élément gênant.

Aujourd'hui, LA photo de la rando de ce week-end. Peut être la photo tout court d'ailleurs. J'ai l'impression que c'est ma première vraie photo de paysage, en tout cas une de celles dont je suis le plus fier.

Il y a quelques mois encore, j'étais très fâché avec la photo de paysage. Depuis j'ai complètement changé ma manière d'envisager ce genre de photos, et ça fait du bien.
La principale différence c'est que maintenant je prend mon temps. Un des éléments qui a changé ma vie est le trépied. Avec, on est obligé de prendre son temps. Impossible de faire une photo en 2 secondes, en s'arrêtant à peine. Il faut sortir le pied, le déplier, le poser, et surtout.. Cadrer. Ça force à prendre son temps et à réfléchir à sa composition. Du coup, comme prendre une photo prendra de toute façon plusieurs minutes, on peut bien prendre quelques secondes de plus pour réfléchir au cadrage.
Et pour les paysages, ça change tout. On ne peut pas faire bouger le sujet, c'est donc au photographe de bouger, et réfléchir. Et à ce moment là tout se joue dans les détails: un mètre à droite ou à gauche peuvent transformer la photo. Ces quelques instants de réflexion permettent de prendre ça en compte dans sa photo.

Au milieu du chaos, un saxophoniste.

J'aime beaucoup l'ambiance de n'importe quoi qui règne dans cette photo. Tout semble entassé un peu n'importe comment: des visages, des instruments, des rayons lumineux, ... Seul le saxophoniste est encore debout, imperturbable et concentré.

Le cadrage aussi va dans le sens "bordélique" de la photo. J'avais d'abord essayé un cadrage plus serré, centré sur le sujet, mais il fonctionnait moins bien. après réflexion, j'aime bien les bouts d'instruments coupés à droite, à gauche, et même en bas. Ça renforce le chaos ambiant, et surtout, ça laisse supposer qu'il continue hors du cadre, qu'il est plus grand que ce qu'on voit ici.

Pas besoin d'aller jusqu'en Suède pour avoir des paysages magnifiques !

Photo prise pendant une randonnée dans le Revermont (dans l'Ain). Toute une partie de la randonnée était sur le haut d'une falaise, ce qui offrait une vue plongeante sur la vallée plus bas.
La météo n'était pas au beau fixe, même plutôt nuageuse. Mais pour les photos, ça rendait très bien. Il y avait sans cesses de petites percées dans les nuages, qui éclairaient ou non certaines parties du paysage, donnant lieu à de superbes contrastes.

Sur cette photo il y a un léger rayon de soleil sur le village, ce qui le met en valeur par rapport aux montagnes qui l'entourent. Cette mise en avant est accentuée par les montagnes et la route qui dessinent des lignes nettes, amenant le regard vers le village.

Autant vous dire qu'il va y avoir d'autres photos de cette randonnée dans les jours à venir.

De la musique, de la lumière et des gens. Il n'y a besoin de rien de plus pour faire des photos !

Le rayon de lumière jaune qui dessine cette silhouette bougeait tout le temps, c'est donc un sacré coup de chance qu'il soit placé exactement au bon endroit sur cette photo ! Enfin.. presque. Des fois il faut aller la provoquer un peu la chance.
J'avais repéré ce danseur un peu isolé, et je savais qu'avec tout cette fumée la moindre lumière derrière lui permettrait à sa silhouette de se détacher parfaitement. J'ai donc mitraillé en priant pour que quelque chose se passe.. Et c'est là que le coup de chance a eu lieu, sur une de mes photos, il y avait effectivement un rayon de lumière parfaitement bien placé !

Encore du flou partout...

Ce que je préfère dans cette photo ce sont ces herbes floues, qui ont un aspect duveteux, tout doux. Leur courbe amène le regard naturellement vers le modèle (Noémie), seul élément vraiment net.

En général on évite tant qu'on peut de "cramer" des parties de la photo. C'est à dire de les exposer tellement blanches qu'on en perd tous les détails. Sauf quand on a pas le choix, par exemple avec un contre-jour, où on doit "cramer" le fond pour que la personne soit bien exposée.. Exactement comme sur cette photo !
Mais je ne la trouve pas ratée pour autant. Au contraire même, je trouve que ça recentre encore plus l'attention sur le modèle, qui est très sombre par rapport au reste de la photo.

Aujourd'hui, votre dose de Fanfarovis réglementaire.

Lors du gala de l'ENS de Lyon 2017, la lumière de cette scène était à la fois un cauchemar et magnifique. Horrible car très sombre. Bien qu'il y ait de nombreux effets lumineux, mais les musiciens étaient très peu éclairés. Mais magique, puisque avec un peu de travail, et un poil de chance, ça donnait des résultats assez sympa. Ces rayons de lumières qui accrochent dans la fumée donnaient une ambiance dingue aux quelques morceaux joués par la fanfare.

Le soleil chaud disparaît et laisse place à l'ombre glaciale des arbres. Tout est calme, rien ne bouge. Vide.

Je trouve que le format panoramique permet de capturer l'ambiance qui régnait à ce moment là.
Toujours sur la même rivière suédoise, ce panorama est composé de six photos, ensuite recomposées à l'ordinateur. Ça permet d'obtenir cette immense image, tout en conservant un niveau de détail aussi fin qu'avec une simple photo.

Parce qu'il n'y a pas que le lever de soleil qui a le droit à son heure de gloire !